Matsumoto Koichiro

Koichiro a ce charme glacial et mystérieux. Il est présent dans la pièce, mais il a souvent l’air ailleurs ou de se foutre totalement de tout. Il a aussi cette drôle de posture en permanence, toujours les épaules légèrement vers l’arrière, comme s’il bombait le torse, mais en ayant l’air tout à fait décontracté à la fois. Le japonais ne fait pas de bruits lorsqu’il marche, on dirait même qu’il ne pose jamais un pied au sol, il est vrai qu’il abuse un peu de sa capacité à se téléporter, mais pas à ce point. Si on lui pose la question, il répond avec un sourire amusé que la mort ne fait pas de bruits lorsqu’elle arrive. Il sourit souvent, mais ce sourire n’est que rarement chaleureux. Il est plus souvent froid, énigmatique, amusé ou ironique. Tout comme son regard sombre. Ses yeux trahissent définitivement ses origines asiatiques, ils semblent souvent inexpressifs ou sinon, ils ne connaissent pas les gammes chaleureuses, mais maîtrisent la froideur. Koichi les souligne souvent de traits de eyeliner noir, habitude qu’il a pris lorsqu’il a commencé à jouer dans un groupe de visual kei. Ses sourcils sont très minces et finement tracés, il trouve vraiment laid les sourcils broussailleux et épais. Entre ce regard inanimé et ce sourire froid se trouve son nez. Évidemment! Le truc est qu’il n’est jamais dévoilé, toujours caché par un bandeau. C’est devenu sa signature, une manière de plus de se démarquer des autres, mais aussi une manière de se cacher au reste du monde. De plus, sous ce bandeau se trouve une cicatrice. Le japonais a une longue cicatrice sur le nez, une simple ligne bien droite, horizontale qui part du haut du milieu de sa joue droite pour s’arrêter au haut du milieu de sa joue gauche.

Description de votre véritable apparence et de vos pouvoirs en 10 lignes minimum. Nous comprenons qu'un vampire c'est environ la même chose... Mais, il doit bien y avoir quelques différences ;D Votre style vestimentaire change-t-il ? Votre grandeur et votre poids ont sûrement changés, si vous êtes, en réalité, un lycanthrope, par exemple. Etc.

Koichiro a plusieurs facettes, jouant son jeu selon ses envies du moment et selon son jouet du moment. Cependant, comme il change souvent de poupée, il change souvent de caractère aussi. Ses masques sont nombreux, que ce soit l’amoureux éperdu, le torturé qu’une seule personne ne peut sauver, l’inaccessible passionné… Les gens peuvent bien tomber pour ses personnages, mais ils n’aiment pas sa vraie personnalité. Lorsque le masque s’efface, lorsque le japonais en a marre de jouer au con ou qu’il est avec une personne qui le connait le moindrement, la magie se meurt lentement.

Il serait probablement un cas intéressant pour un psychiatre ou un psychologue qui aime les gens un peu dément, égocentrique et narcissique. Le japonais a un petit côté mégalomane aussi et a probablement un complexe de dieu. Il n’admet jamais avoir tort, et ce, même s’il sait que l’autre personne a raison. Il n’admet pas non plus ses erreurs, il n’en fait pas, ce sont les autres qui en font. L’erreur est humaine, justement, il n’est pas humain, donc il n’en commet pas. Koichiro veut toujours avoir le plein pouvoir sur sa personne et la situation, détestant pour mourir lorsque les choses lui échappent. Il veut toujours que tout soit parfait, surtout lorsque ça a lien avec son travail. Il est propriétaire d’un salon de tatouages, le Demon’s Cave et en est très fier. Il n’accepte pas de faire n’importe quel dessin comme ça, c’est son nom qui est gravé dans la peau de son client et non seulement son art ou l’art d’un de ses employés. Il est donc hors de questions qu’il ne fasse un tatouage qu’il juge nul ou trop faible pour son talent! Il a sa réputation à sauvegarder quand même. Koichi est aussi un maniaque de la propreté, il ne supporte pas que les choses traînent dans son appartement et il le vit encore moins bien quand c’est au Demon’s Cave. Il aime que tout soit bien rangé, net et surtout, je me répète, à sa place. Le japonais hait pour mourir devoir chercher les choses, alors qu’elles ont une place bien définies déjà.

Plusieurs le définiront comme autoritaire, il donne des ordres, pas des suggestions. Il n’aime pas qu’on le remette en question ou qu’on ne lui désobéisse, probablement un autre trait ayant lien avec son complexe de dieu. Koichiro affiche un visage passif, mais en réalité, il a un mauvais tempérament et peut s’emporter facilement. Il peut alors soit se montrer violent, tout normalement ou il peut se montrer plus subtil… L’asiatique n’aime pas être touché, il se venge donc en faisant la même chose aux gens. Il les touche à son tour, mais il y a une différence à ses caresses à lui. Koichi se sert de ses pouvoirs pour voler quelques miettes de temps à chaque fois qu’il touche quelqu’un. Une simple caresse sur la joue qui semble si anodine et peut-être même douce, n’est qu’en fait un moyen de jouer avec les sentiments qui seront mis en miettes plus tard et un moyen de voler quelques secondes ou minutes à la personne. Quelques minutes ou secondes semblent peu si on n’y pense que comme ça, mais accumulez toutes les caresses et ces minutes se transforment en jours, puis en semaines…

Il est considéré comme désagréable aussi, il sourit pourtant beaucoup, mais ce sourire est glacial ou mystérieusement inquiétant. Koichiro n’a pas de filtre lorsqu’il parle, sauf s’il joue un jeu, il dit normalement tout ce qu’il pense, que ce soit plaisant à entendre ou non. Il se fiche bien du fait que les gens l’aiment ou non, une telle affection est aussi éphémère que la vie elle-même. Seule la mort semble avoir une durée intéressante aux yeux de cet être qui se considère justement mort, bien qu’il soit en fait dans un entre-deux. Il n’a donc que très rarement des attentions pour les autres. Il n’éprouve pas de sympathie non plus ou il s’en empêche. Koichi est égoïste et ne semble vivre que pour lui-même. Non, il ne vit que pour lui-même. Il a des «amis», des «connaissances», mais il ne les considère que comme des acteurs dans un épisode de sa vie. Ses dits épisodes défilent les uns après les autres, les acteurs entrent et sortent sans fin. Il n’y en a aucun qui a réussi à devenir attachant à ses yeux, il ne se soucie donc pas d’eux. Il apprend à cohabiter avec eux, à les endurer parfois à les apprécier un peu, mais sans plus. Le fait qu’il soit orgueilleux et rancunier ne l’aide en rien à avoir de bonnes relations avec les gens, comme s’il en avait vraiment besoin. Il a donc surtout d’étranges relations à couteaux tirés ou carrément négatives. Koichiro parle peu de son passé, ce n’est pas quelque chose dont il est fier et personne n’a besoin de connaître les mauvais épisodes de sa vie.

Le japonais est autonome et sait se montrer des plus astucieux. Il a aussi une imagination débordante, trait qu’il utilise pour son travail. Il est très créatif, quoique ses créations soient la plupart du temps morbides. Contrairement à ce qu’il semblerait, il n’a pas que des défauts. Koichi est quelqu’un de très discret, il ne va répéter les secrets à tout va, à moins que ça ne lui profite, mais généralement, il se fiche trop des autres pour vraiment écouter leurs secrets et ainsi pouvoir les répéter après. Il est assez ouvert d’esprit, en même temps, il en a vu assez pour ne plus s’étonner de la stupidité ou de la fausse originalité des gens. Koichiro est très travaillant et pourra passer des heures sur un projet qui lui tient à cœur. Cependant… ses qualités ne sont pas bonnes pour tous, surtout pour lui en fait. Il est aussi très aventureux et n’a pas peur de se lancer dans toutes sortes d’histoires. Il a trop de confiance en lui pour vraiment craindre quoique ce soit, parce que oui, il est aussi plutôt arrogant et suffisant. Comme disent certaines personnes avec ironie : « Il a tout pour lui. »

Personnellement, les humains, je m'en fiche éperdument, tant qu'ils ont du temps... que je peux leur voler... Seulement, il n'y a pas qu'eux ! Il y a les mutants aussi... Je pense la même chose d'eux, je me fiche bien des races, ils finissent tous de la même façon...

Mais, il n'y a pas que cela dans la vie! En fait, il y a quelque chose de plus important qui me tient à coeur et c'est [donner votre plus grand rêve]. J'aime aussi [insérer ce que vous appréciez], mais je déteste pour mourir [dîtes ce qui vous déplaît]. Il y a autre chose que j'ai en horreur et c'est [nommez au moins une de vos phobies]. Si j'avais à me choisir une chanson thème, ce serait sûrement Don't mess with me de Temposhark.

Koichiro n’a pas beaucoup de souvenirs de son passé, c’est ce dont il vous percevra, du moins. Il a été humain, il y a beaucoup trop longtemps de cela pour qu’il se souvienne des dates, mais il se souvient des événements. C’est tout de même là que tout a commencé, qu’il a tranquillement perdu la lumière qui l’habitait pour sombrer dans ce qu’il est maintenant. Car, non, il n’a pas toujours été aussi froid et indifférent à ce qui l’entoure. Le japonais était quelqu’un de plutôt agréable, un peu naïf, non… trop naïf, malgré sa situation.

Il est l’enfant non-désiré d’une jeune femme qui exerçait le plus vieux travail du monde, il n’était pas son seul enfant, évidemment, mais le seul qui vécut aussi longtemps. Ses nombreux frères et sœurs n’ont de manière générale jamais dépassé les quatre ou cinq ans, sauf peut-être un qui s’est rendu à dix ans. Peu importe, leur mère les traitait tous de la même manière, soit mal. Il n’est donc pas étonnant qu’il n’ait pas fait de vieux os et c’est probablement même mieux pour eux. Cette belle femme n’avait bien que sa beauté pour elle, de l’intérieur, elle était vide. Probablement brisée et vidée par les étranges traitements que ses clients lui demandaient, pour une fois satisfaits, la regarder de haut et lui lancer son argent au visage, avec mépris, avant de partir. Elle n’avait aucun respect pour sa personne, ni pour qui que ce soit d’autre, comme si elle avait oublié le sens de ce mot ou son existence même. Elle vivait seule avec ses enfants et ne s’en occupait pas tellement. Le strict minimum et encore là… Koichiro n’était donc pas un enfant de forte constitution, souvent malade, il s’en remettait étonnamment, à chaque fois. Il n’avait pas beaucoup d’amis, pas d’instruction et pas vraiment d’attention de personne… Il le vivait pourtant bien, ce qui était le plus difficile était la totale indifférence de sa mère à son égard. Un enfant a besoin d’un modèle parental un minimum équilibré et d’un minimum d’attention de sa part… Sa mère ne lui a jamais accordé un regard, ne lui a pas non plus rendu l’ombre d’un sourire – normal direz-vous puisqu’elle ne le regardait même pas – et n’a pas non plus ne serait-ce que l’idée de faire une de ces deux choses. Elle ne s’occupait de lui que parce qu’elle le devait, en quelques sortes. Tout comme elle vivait parce qu’elle n’avait pas la force de s’enlever la vie.