Am I a boy or a girl ?

Son premier pouvoir, celui qu'il connait depuis toujours est celui de changer d'apparence. Au début, c'était assez douloureux et il n'aimait pas le faire. Il restait donc avec son apparence masculine la plupart du temps. Il changeait de temps à autres pour faire plaisir à son frère, au départ, puis à Tsukiko, qui elle frimait toujours sur sa capacité à prendre n'importe quelle forme! C'est à cause d'elle surtout qu'il le faisait, non pas pour l'impressionner, mais pour lui fermer le clapet! Enfant, Ren était beaucoup plus orgueuilleux qu'il ne l'est aujourd'hui. À ainsi vouloir se prouver à sa petite amie (petite dans le sens qu'elle était petite, ne vous trompez pas!), il finit par s'habituer à la douleur des changements et, aujourd'hui, ils ne sont plus qu'un petit chatouillis, la plupart du temps. Il arrive que ce soit encore douloureux, mais c'est endurable. C'est quand même perdre quelques centimètres et gagner des formes! On parle ici du changement complet du squelette et des organes internes! Il n'a jamais compris pourquoi Tsukiko ne ressent rien quand elle le fait et il l'envie beaucoup sur ce point.

Son deuxième pouvoir est sa malédiction. Dans ce cas-ci, c'est son frère qu'il jalouse. Ren n'aime absolument pas ce pouvoir et déprime lorsqu'il se voit dans l'obligation de l'utiliser ou qu'il l'utilise simplement par accident! Il ne maîtrise pas tout à fait ses émotions encore et donc n'a pas le contrôle total sur cette malédiction maligne qui tente de prendre de sa personne. Ren n'a jamais cherché à exactement comprendre les effets de ce pouvoir, tout ce qu'il en sait est assez pour le décourager de l'utiliser. Son pouvoir réside dans ses mains, d'après ce qu'il en a compris et dans sa volonté. Il n'a qu'à désirer que quelqu'un soit mort et le toucher et toute essence de vie quitte la personne. Le sang de la personne se noircit, c'est du moins l'image que cela donne car les yeux de la personne touchée s'ouvrent grands, son souffle lui échappe et elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Ce n'est absolument pas beau à voir, car toutes les veines de la personne se noircissent alors qu'elle cherche à s'accrocher à la première personne qui passe, lui demandant de l'aide, gaspillant ainsi le précieux air qu'il lui reste. Il n'y a rien à faire pour sauver la victime, elle ne vit qu'environ 2 minutes après le contact fatal.

Ren aime une chose, mise à part plaire, et c’est s’amuser. S’amuser avec quelqu’un ou au dépend de quel qu’un, peu importe, tant qu’il s’amuse. Il vit, de ce point, un peu dans son monde. Il n’aime pas tuer les gens, mais ne voit pas le mal à rire un peu d’eux. N’est-ce pas ce qu’il fait toujours au Maid-Sama et au Loverholic? Il fait croire aux gens qu’il les aime, mais en fait, il s’en fiche pas mal. Il agit de manière très attentionnée avec tout le monde, c’est devenu une habitude d’être serviable. Pourtant, mis à part pour ses proches, il ne le fait pas tant pour être gentil. Ce n’est pas son intention première, il n’est pas si gentil que ça, simplement égoïste. Il veut être apprécié et agit en conséquence. Point à la ligne. À cause de son don, Ren a un immense respect pour la vie. Il n’aime pas pouvoir briser cette chose d’un simple toucher, le fait qu’elle soit si fragile la rend des plus précieuses à ses yeux. Il n’utilise donc pratiquement jamais sa malédiction, sauf si une raison particulière l’y pousse. Si quelqu’un s’en prenait à Nao ou Tsukiko, il n’hésiterait certainement pas à y avoir recours et ce, sans remords. Sauf que lorsqu’il le fait pour un marché avec son frère, soit en échange que ce dernier ne sauve une autre personne, Ren a toujours de la difficulté à s’y résigner. Il n’aime pas tuer pour rien, même s’il adore son frère, il le déteste quand il le force à tuer quelqu’un. Ren aimerait tant pouvoir sauver les gens à la place, les choses seraient plus faciles… il ne se sentirait pas aussi mal après avoir utilisé son don, il ne se sentirait pas comme un véritable monstre psychopathe.

Yuki est un homme plutôt pacifique, il n’aime pas se battre et fait preuve d’une extrême patience. Il n’a pas tellement le choix, sachant que si l’idée de tuer quelqu’un ne fait que lui effleurer l’esprit, il n’a qu’à effleurer la personne! Il le regretterait amèrement pendant très longtemps. Yuki aime bien draguer, c’est toujours bon pour son égo de voir qu’il séduit! Il est un peu possessif… il n’aime pas tellement qu’un autre mec se pointe et essaie de lui casser son coup. Non, il déteste ça et il essaiera de son mieux de planter l’autre idiot. Non pas tellement pour la fille, mais par pur esprit de compétition et montrer qu’il est meilleur. Ça fait un peu penser à quand il était petit et qu’il ne se transformait rien que pour fermer le clapet de Tsukiko. Yuki n’est réellement possessif qu’avec deux personnes, Nao et Tsukiko. Soit sa famille. Il a horreur de voir des gens tourner autour de Nao, mais ne comprend pas pourquoi il ne pourrait pas tourner autour de d’autres personnes! Quant à Tsukiko, c’est une autre chose. Elle, elle est comme sa sœur. Sachant sa relation avec son double, on sait que ce n’est pas ce genre de liens qui l’arrêtent de grand-chose… Mais, elle est comme sa sœur et il ressent cette obligation de la protéger. Il joue le rôle du grand frère qui menace les gens qui s’approchent trop d’elle. Ce qui est pas mal ce que son vrai frère faisait déjà. Yuki n’aime pas qu’on remette sa virilité en question, car bien qu’il ne soit pas complètement un homme, il ne s’en considère pas moins comme un.

Sora, elle, est très féminine, très fifille. Elle joue beaucoup sur son côté mignon le jour. Surtout au Maid-Sama! Elle use et abuse de tous les trucs qu’elle connait pour être le plus mignonne possible aux yeux des clients. Elle est féminine jusqu’au bout des doigts, le jour et jusqu’au bout des seins (si je peux me permettre de dire ça sans choquer xD), le soir. Elle s’amuse à jouer les femmes fatales, une fois le soleil couché et les heures de travail terminées! Plus question de jouer les petites gamines empotées pour avoir l’air mignonne! Ou peut-être un peu… si la personne qui l’intéresse est branchée par ce genre de choses, pourquoi pas! Sora est une vraie fille qui aime les potins croustillants et qui peut se montrer mauvaise langue. Elle adore dire des trucs sur ses clients ou les étranges personnages qu’elle aura rencontré dans les clubs. Lorsqu’elle habitait encore au Japon, elle organisait des soirées où elle invitait toutes ses consœurs de travail et, durant toute la soirée, les filles se faisaient des soins de beauté tout en papotant à propos de leurs clients. Une médaille était décernée à celle qui devait se coltiner le client qui était déclaré comme étant le pire. Évidemment, Sora aimait bien gagner cette médaille, ça prouvait qu’elle était forte et patiente et, surtout, courageuse de donner le meilleur service possible au client le plus bizarre du Maid-Sama! C’est quand même tout un honneur! Ou c’est simplement Sora qui est trop compétitive…

Personnellement, les humains, ils sont idiots, mais il/elle les aime bien. Ils sont plutôt marrants en fait et faciles à déstabiliser. Seulement, il n'y a pas qu'eux ! Il y a les monstres aussi... s'ils sont tous comme Tsukiko, Ren les aimera tous !

Mais, il n'y a pas que cela dans la vie! En fait, il y a quelque chose de plus important qui me tient à coeur et c'est ... Pourquoi faut-il absolument avoir un rêve? Être heureux! et que Nao et Tsukiko soient heureux aussi, tiens !. J'aime aussi Nao, déconner avec Tsukiko, être le centre de l'attention, s'amuser, jouer, les parcs d'attractions, prendre des photos, mais je déteste pour mourir les espèces de stalker louches, les bonbons sans sucres (ce sont des faux bonbons!), les faux blonds... Ne demandez pas pourquoi, il ne le sait pas, c'est simplement viscéral. Probablement trop de ganguros folles à Tokyo lui auront fait peur. Il y a autre chose que j'ai en horreur et c'est les stalkers! Il a peur que l'un(e) d'eux(ou elles) ne découvre son secret. Si j'avais à me choisir une chanson thème, ce serait sûrement Riverside de Agnes Obel

Ren n’a jamais connu ses parents, il ne sait pas s’ils sont morts ou s’ils l’ont abandonnés avec son double. Il préfère ne pas y penser et éviter la question. Son enfance s’est passée dans les valises. Au moins, il a eu la chance de ne jamais être séparé de Nao, mais malgré cette clémence de la part de la vie, ils n’ont jamais été acceptés comme ils sont par personne. Ils ne sont jamais resté dans une même famille d’accueil plus de deux ans. C’est justement ce rejet constant qui pousse Ren a autant cherché l’affection et l’attention des autres. C’est inconscient et pourtant si présent chez lui que s’en est presque violent. D’aussi loin qu’il s’en rappelle, Nao a toujours eu son don. Il ne sait pas ce qu’il était en premier, car même s’il ne changeait pas trop souvent d’apparence parce que c’était douloureux, lorsqu’il le faisait, il le faisait pour longtemps! Hors de question de se changer pour 5 minutes! Il le faisait pour plusieurs semaines ou même mois! Alors qu’était-il au départ? C’est comme si on vous demandait de quelle couleur on vous habillait quand vous aviez deux ans. Ren n’a jamais cherché la réponse de toutes manières, savoir ne lui servirait probablement à rien. Il devait être âgé de 4 ou 5 ans lorsqu’il rencontra Tsukiko. Elle était sa voisine, petite fatigante qui s’amusait à changer d’apparence selon ses envies et sans que ça lui fasse mal en plus! Pour mettre la cerise sur le gâteau, ses parents semblaient très bien accepté le fait qu’elle ne soit pas «normale». Ren était plutôt jaloux qu’elle, mais ne lui résista pas lorsqu’elle vint lui proposer de jouer avec. Elle était un peu énervante, elle était plus jeune que lui d’un an, mais elle était plutôt sympathique. Elle était plutôt drôle même et assez singulière dans son genre, déjà x) !

Pour ce qui était de son grand frère, il était assez bizarre, toujours le nez fourré dans ses livres ou à parler de ses jeux de rôles bizarres. Même qu’il se déguisait parfois avec ses amis et qu’ils jouaient, autour de la table, en se prenant pour des druides, des magiciens, orcs, nains… Des vrais bizarres! C’est sûrement parce qu’ils n’étaient que des enfants qu’il ne le menaça pas de lui faire quelque chose s’il touchait à sa sœur! Ou parce qu’il était plus souvent en fille quand il était avec elle… Tsukiko devint rapidement sa petite sœur et elle l’entraînait, avec Nao, dans de drôles d’histoires! Même lorsque Nao et Ren durent changer de famille d’accueil, ils réussirent à garder contact avec Tsuki. Ils avaient eu la chance que leur nouvelle famille n’habite dans le même quartier et les parents de Tsukiko venaient les chercher de temps à autres pour passer du temps avec la gamine. Après, peu importe où ils vécurent, ils furent assez grands pour pouvoir se téléphoner ou communiquer grâce à une foule de moyen. Ren et Nao se retrouvant, la plupart du temps, abandonnés par leurs nouvelles familles se refermèrent sur eux-mêmes et ne laissèrent bientôt plus personne entrer dans leur vie. Leur rapprochement se fit graduellement, tout à fait naturellement. Ren n’a toujours compté que sur lui-même, sur Nao et Tsukiko. Il n’est donc pas étonnant qu’il entretienne une relation aussi fusionnelle avec eux, surtout avec Nao.

Ren n’aimait pas tellement l’école, il y allait parce qu’il y était obligé, mais n’écoutait pas nécessairement en classe. Ce qu’il aimait était plutôt les cours de gymnastique ou les cours de danse. C’est pourquoi il allait en fille à l’école, il avait durement compris qu’un mec en cours de danse, du moins quand il est jeune, ça ne le fait pas vraiment. En plus, quand il y allait en fille, personne ne savait son lien de parenté avec Nao, il pouvait donc se coller avec lui autant qu’il le voulait sans que personne ne fasse de remarques. Seule Tsukiko, qu’ils retrouvèrent à l’école secondaire, connaissait leur secret et elle ne les trahit jamais, ne disant même rien sur leur relation, semblant trouver ça normal, comme eux. C’est pendant l’adolescence que Nao découvrit le premier son don. Ren avait, encore une fois, été maladroit et s’était gravement blessé. C’est Nao qui le guérit en ne faisant que le toucher, alors que Tsukiko, qui était à côté d’eux paniquait déjà en se demandant quoi faire. Ren se souvient toujours de la tête qu’ils avaient tous faits, Tsukiko avait eu l’air émerveillée et abasourdie, comme si un personnage d’un de ses mangas préférés lui était apparu. Ren n’avait rien compris. Absolument rien. C’était le néant. La douleur insupportable avait cessé de le torturer et il n’y avait aucune marque, aucune blessure, rien qui ne laissait de traces de ce qui s’était passé. Comme Ren était plutôt maladroit à l’époque, l’expérience fut répétée assez souvent pour que les adolescents ne comprennent que Nao était capable de tout guérir!

Ren attendait avec impatience de savoir s’il ne pouvait pas faire quelque chose lui aussi! Cela ne se passa que des années plus tard, malheureusement… ou heureusement. Tsukiko avait déjà disparue. Sa disparition subite avait été un choc pour Ren qui était très attachée à elle… Il l’avait cherché pendant des jours, fouillant tout le Japon. Mais ça ne servit à rien, il ne la trouva jamais. C’est elle qui finit par répondre à ses sms, après 3 longues et interminables semaines. Ça avait été tout un soulagement, quoique ce n’était pas suffisant… Ren fit avec et reprit sa vie normale, travaillant au Maid-Sama et au Loverholic de Tsukiko et la remplaçant en tant que gérant avec Nao. Car oui, Tsukiko avait déjà ouvert ses fameuses boutiques à cette époque! C’est un soir, alors qu’il faisait la fermeture avec Nao qu’il découvrit son pouvoir… Un mec louche avait attaqué Nao qui était alors en fille, la menaçant avec une arme. Ren n’avait pas hésité à vouloir protéger Nao et, sans qu’il ne se rappelle exactement comment, il avait pris le poignet de l’homme. Son pouvoir se déclencha à ce moment et l’homme mourut sous leurs yeux en quelques secondes à peine. Ren n’eut pas besoin de répéter l’expérience pour comprendre ce qui venait de se passer… Si Nao pouvait guérir en touchant les gens, lui pouvait les tuer. Finalement, ce n’était pas aussi excitant que ce qu’il avait espéré. Nao voulut le sauver, pour la seule et unique raison que d’avoir tuer quelqu’un attirerait des ennuis à son double, mais rien ne fit. Le pouvoir de Ren était final et sans appel. Ils se débarrassèrent du corps le plus subtilement possible et tentèrent de vivre normalement. Ren commença à porter des gants en toutes occasions, ne voulant pas prendre de chances.

Malgré toutes ses précautions, Ren dû à nouveau utiliser ses pouvoirs, récemment, dans un combat contre un gang de rue. C’est là qu’il comprit que c’était sa rage mélangée à sa volonté qui tuait les gens, car il pu toucher normalement Nao sans que rien n’arrive avant que la bataille ne commence. C’était un petit gang de jeunes qui se croyaient cool et importants. Ils croyaient que Ren était membre d’un gang ennemi, parce qu’un de ses «amis» du secondaire l’était. En plus, ils trouvaient bizarre que Ren porte toujours des gants et l’avaient menacé de tuer Nao s’ils ne les enlevaient pas. Ils avaient ensuite pousser Nao dans ses bras, qu’il attrapa, par réflexe, et rien ne se passa. Le japonais avait pourtant eu la peur de sa vie, croyant qu’il venait de tuer l’être le plus cher à ses yeux. Seulement, un petit gang qui se croit maître du monde, ça n’en reste pas là… Une bataille s’ensuivit, parce que Ren n’avait pu accepter en se taisant que tout cela ne se termine aussi facilement. Ils avaient quand même menacés Nao! Il ne resta que trois survivants, Ren, Nao et un trouillard qui s’était enfui en courant après avoir vu deux de ses amis mourir. Ren et Nao savaient qu’ils ne pourraient plus rester tranquillement au Japon. C’est pourquoi Ren communiqua avec Tsukiko, lui faisant une longue histoire courte, résumant simplement qu’ils devaient quitter le Japon au plus vite et se cacher pour se faire oublier pendant un moment. Tsukiko lui proposa de venir vivre chez elle, disant que c’était un endroit… spécial, mais qu’elle expliquerait une fois en personne, ça et bien d’autres choses. C’est ainsi que Ren et Nao se retrouvèrent sur cette mystérieuse île qui leur est complètement inconnue.